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Pour une économie libérée

Aujourd’hui, le capitalisme est le modèle économique qui s’est imposé à travers le monde. Son processus de fonctionnement tend à accroître la richesse d’une minorité de privilégiés. Cela tend alors à aggraver les différences sociales. Les lois tentent d’en limiter les excès sans vraiment y parvenir. En effet, les entreprises se sont adaptées aux lois et savent les contourner. 

Nous pouvons constater que cela aboutit aussi à la formation d’une oligarchie. Elle est alors très similaire à celle des dictatures communistes ou militaires. Les profits générés par les grandes entreprises ne profitent pas à la France. En effet, la France assume les pertes de l’entreprises alors que les bénéfices sont exportés. Ces entreprises ne créent pas beaucoup d’emplois et préfèrent délocaliser les moyens de production. Elles livrent ainsi le savoir-faire et la technologie appartenant au pays et contribuent ainsi à la création de concurrents déloyaux.

Ce qui est encore plus grave : l’économie capitaliste est un système non circulaire. Il aboutit toujours dans une impasse économique. Cela se résout alors par des crises majeures, des révolutions ou encore des guerres.

Mais comment améliorer notre système économique ?

  • Arrêter de taxer le travail mais taxer les revenus.

Ainsi, l’idée est d’améliorer la compétitivité et éviter les délocalisations. Une entreprise qui ne fait pas de bénéfices ne paiera pas de charges patronales afin de protéger les emplois. Les salaires élevés et les mécanismes d’exportations de bénéfices seront considérés comme des bénéfices distribués et seront alors taxés. De manière similaire, on reportera progressivement  les charges salariales sur l’impôt sur le revenu. Cela transformera ce système en un cercle vertueux.

  • Lutter contre l’évasion l’évasion fiscale.

Il faut donner plus de moyens et augmenter les sanctions notamment sur les organismes financiers et les individus. En effet, l’évasion fiscale est similaire à une trahison d’Etat car elle affaiblit le pays et se doit alors d’être traitée comme telle.

  • Créer un paradis fiscal français.

Puisque l’Europe tolère les paradis fiscaux, la France créera un paradis fiscal pour toutes les sociétés étrangères. L’idée est de jouer avec les mêmes règles que d’autres pays.

  • Imposer les Français de l’étranger.

Seront imposés sur les revenus, tous les Français mais aussi les personnes nées en France. Les français qui passent la frontière payeront leurs parts également.

  • Le barème de l’impôt sur les entreprises sera dépendant du taux d’emploi.

L’objectif est de favoriser l’économie réelle et non pas les entreprises virtuelles ou les montages financiers complexes. Cela dissuadera les optimisations des dividendes par le licenciement.

  • Compenser l’effet de l’Euro.

Il fallait une monnaie commune pour permettre les échanges internationaux et les investissements. La mise en œuvre de l’Euro, notamment pour l’Allemagne et les pays nordiques, est une réussite financière.

Mais les Français ont payé le prix fort de cette réussite. La suppression des effets de change a été favorable aux entreprises. Mais elle s’est faite au détriment de l’emploi. Les entreprises françaises locales et nationales sont alors mises en compétition avec celles des pays en développement. Pays qui ne possèdent pas les mêmes contraintes sociales et salariales.

La solution ? Mettre en place une monnaie française pour relancer l’économie nationale. Il s’agit aussi de favoriser la dévaluation monétaire et permettre de rétablir la compétitivité. Cela permettra aussi d’augmenter les coûts des produits étrangers en comparaison des produits français. L’économie interne pourra alors se développer, permettant le maintien de l’emploi et des salaires.

  • Développement des monnaies locales.

La monnaie locale favorise le circuit court et la solidarité. Elle contribue à limiter les transports de marchandises. Elle permet aussi de favoriser des activités complémentaires qui créent des liens sociaux. Une banque locale de type associative pourra gérer les conversions de monnaie.

  • Libérer l’entreprise individuelle.

Il faut libérer les petites entreprises et l’initiative individuelle. Les grandes entreprises ne créent plus assez d’emplois. Ce qui n’est pas le cas de l’artisanat et des petites entreprises. Elles interviennent dans les secteurs délaissés des grandes entreprises. Il faut libérer les entreprises individuelles et artisanales des contraintes réglementaires qui les étouffent. 

L’État devra assurer un suivi et une assistance technique, comptable et juridique auprès des entreprises. En cas de manquement d’une entreprise, l’Etat sera responsable de défaut de conseil. Il ne pourra pas poursuivre l’entreprise mise en cause. Un soutien financier sera assuré à travers un organisme bancaire public. Ce dernier fournira un compte bancaire professionnel avec les services de base et la possibilité de financement de trésorerie.

  • Création du statut d’indépendant salarié.

Une personne qui crée une micro entreprise pourra avoir un statut de salarié indépendant. Cela sera possible grâce à une société de portage qui assurera la paye et la comptabilité de l’indépendant. Elle fournira également une mutuelle et des cautions pour le logement.

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