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Interdiction des cartables lourds et encombrants

A l’heure où la recherche de la qualité de vie au travail est devenue une évidence, et où l’impact des troubles musculo-squelettiques n’est plus à démontrer, tant sur le confort de tout un chacun que sur les coûts financiers qu’il engendre pour la société, nos enfants continuent à voir au quotidien leur dos détruit, de façon inutile, par des cartables trop lourds, emplis de choses inutiles pour la journée d’étude*.

Que l’école continue de façon généralisée à ignorer ce constat semble incompréhensible en 2022, alors que des solutions parfois gratuites et souvent évidentes existent et sont d’ailleurs déjà d’usage dans de nombreux établissements d’enseignement.

L’informatique, les tablettes… sont des réponses modernes, souvent citées, qui viennent souvent de nos jours instantanément à l’esprit.

Elles sont précieuses et apportent une nouvelle richesse à l’enseignement, mais d’autres idées à mettre parallèlement en œuvre s’imposent d’évidence, d’autant que la pratique de l’écriture manuscrite conserve toute sa valeur dans les acquisitions d’une pensée construite de la langue et de la motricité fine.

Après tout, un simple classeur avec les quelques feuillets d’en-cours nécessaire à la journée semble largement suffisant à la grande majorité des cours : hormis quelques cas rares et précis, quel élève a besoin au quotidien de l’intégralité des enseignements annuels d’une année sur lui ?

Les livres sont utiles, oui. Qu’ils restent à la maison, comme ressources documentaires stables et de référence après la journée de travail !

A l’école, entre la présence éclairante de l’enseignant, son travail de compilation et de pédagogie, et les ressources technologiques dont il dispose à l’image des tableaux interactifs ou des manuels numériques souvent fournis par les éditeurs en complément de leurs livres papier, leur lourdeur et leur omniprésence ne sont plus du tout indispensables…

Alors, avec un peu de technologie et beaucoup de bon sens, simplifions le contenu des cartables, vidons-les et sauvons les colonnes vertébrales de nos enfants !

* A noter que ce problème n’est pas franco-français et est documenté par de nombreuses études médicales internationales. Redevenir pilotes sur ce sujet ne serait-il pas souhaitable ?

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