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Lutter contre les violences sexuelles

Il est difficile d’obtenir des statistiques précises concernant les violences sexuelles. Quand je pense, à travers mon histoire personnelle, à toutes les femmes qui se sont confiées, je ne peut m’empêcher de penser que ces statistiques ne sont pas au plus proche de la réalité. Ce que je retiens de tout cela est le sentiment d’impuissance. Mais nous pouvons améliorer la situation avec des idées simples.

En premier lieu, le système judiciaire.

  • Disparition de la prescription pour les crimes sexuels.

Les agressions sexuelles sont de véritables bombes à retardement pour les victimes qui parfois trop jeunes ou trop fragiles refoulent pendant de longues années leur traumatisme. Les agresseurs doivent savoir que le temps leur ne donnera plus l’impunité.

  • Durcissement des peines pour les délits sexuels.

Elles doivent devenir dissuasives pour les personnes qui pensent user de leur pouvoir sur les personnes faibles.

  • Création des tribunaux dédiés aux agressions sexuelles et violences conjugales.

Il faut donner des moyens supplémentaires avec la création de tribunaux spécialisés. Le but étant de désengorger les tribunaux. L’idée est aussi de garantir un traitement plus efficace et rapide des affaires pour ainsi permettre moins de classements sans suite ou des délais de traitement trop longs.

  • Création d’un tribunal intermédiaire entre les assises et le correctionnel. 

Les jugements par le tribunal d’assise sont trop lents et trop coûteux. Il faut un tribunal capable de juger rapidement. L’expérience des tribunaux criminel sans jurés va dans ce sens.

En deuxième lieu, des mesures pour les victimes de violences.

  • Les plaintes seront systématiquement reprises par le Procureur de la République. 

De nombreuses victimes en situation de faiblesse retirent leurs plaintes à la suite des pressions économiques, familiales ou affectives. Le Procureur engagera les poursuites même si les victimes se rétractent.

  • Les victimes seront protégées.

Les victimes devront recevoir une aide financière, juridique et une protection policière facilitée par l’utilisation de bracelet. Les frais seront remboursés par la personne condamnée.

  • Retrait de l’autorité parentale au parent violent.

Il faut retirer l’autorité parentale qui permet de maintenir le lien avec les victimes qui sont ainsi exposées. Il faut éviter les représailles sur les enfants et veiller à la protection de l’enfance.

  • Un parent proche pourra porter plainte.

Souvent l’entourage est au courant mais se sent impuissant car il ne peut pas porter plainte. Pourtant nous avons tous un devoir de secours et d’assistance pour nos proches. A ce titre, chacun d’entre nous doit pouvoir porter plainte en son nom.

En troisième lieu, la prévention.

  • Des cours de sensibilisation dans les lycées.

Afin de lutter contre la culture du viol, il faut faire des actions de sensibilisation et d’informations dès le lycée et ce dans le cadre de cours d’éducation civique.

  • Interdire la pornographie aux mineurs.

La pornographie donne une vision violente des rapports avec les femmes auprès des plus jeunes qui y accèdent à travers les smartphones. Les opérateurs téléphoniques auront l’obligation de bloquer les accès aux sites pornographiques pour les mineurs. Les parents devront mettre en place un contrôle parental au titre du devoir de surveillance.

  • Lutter contre le harcèlement de rue.

Des policiers en civil anonymes pourront repérer les harceleurs de rue et les interpeller. les sanctions seront progressives avec une gradation des peines allant du rappel à la loi jusqu’aux poursuites pénales.

  • Expulsion des étrangers agresseurs.

Les étrangers condamnés pour harcèlement sexuel seront expulsés du territoire français.

  • Éducation auprès des migrants.

Ainsi, de nombreux migrants et étrangers viennent de pays aux cultures et éducations très différentes de la nôtre. Dans ces pays, les droits des femmes ne sont souvent pas garantis. Ils devront faire une formation sur nos lois et nos usages afin de réduire le fossé culturel concernant le rapport homme-femme. Cette formation devra être validée par un examen indispensable pour rester sur le territoire français.

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